A la recherche de l’essence (du) ciel
Le héros prend une assise déterminée
Posée dans sa version la plus grandiose
Son âme a soif de pureté originelle
Mais avant de gravir l’échelle de l’Amour
Il descend profondément en soi
Lâcher son histoire demande de la foi
Nécessaire nudité pour l’union espérée
L’âme revêtue de son féminin sacré
S’abandonne toute confiante au souffle
Ses vagues effacent les distractions du cœur
Mère de tous les rythmes
Recouvert par le vêtement de Dieu
Le silence est maintenant son escorte
L’âme noble se tient à l’écoute du cœur
Père de tous les rythmes
Père et Mère s’entrelacent et s’unissent
Le cœur respire, le souffle palpite
Dans une danse tournoyante
L’ego finit étourdi
L’innocence se tient à la porte
Comment faire plus de place à mon cœur ?
Le héros cesse la recherche à cette profondeur
Il puise la lucidité dans son masculin sacré
Dans une amoureuse audace
L’âme ose prendre le risque Saint
Elle frappe à la porte du cœur
Puis demeure dans une attente vivante
Appuyée sans appui dans la foi
Elle demeure et demeure encore
Un mot lui est soufflé : Effata
Le sésame qui la fait rentrer
L’âme goûte à l’immensité lumineuse
Se délecte de quelques délices
Elle se laisse élever dans les bras de l’Amour
Remplie de grâce, elle bénie à son tour